A L uneACTUALITESinternationalPOLITIQUE

Guerre en Ukraine : Un Mort et Plusieurs blessés dans un bombardement Près de Bakhmout

Dans un contexte où les combats s’intensifient dans l’est et le sud du pays, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé des changements à de hauts postes du gouvernement et à des postes régionaux.

Plusieurs hauts responsables ukrainiens ont annoncé aujourd’hui leur démission à la suite de révélations de la presse concernant des achats présumés de provisions pour l’armée à des prix gonflés. Viatcheslav  Chapovalov a démissionné du poste de vice-ministre de la défense : il était chargé de l’appui logistique des forces armées. Le chef adjoint de l’administration présidentielle,Kyrylo Tymoshenko, et le procureur général adjoint Oleksii Simonenko ont aussi démissionné.

Un mort et plusieurs blessés dans un bombardement près de Bakhmout dans l’est de l’Ukraine

Selon Pavlo Kyrylenko, chef de l’administration militaire de l’oblast de Donetsk, une personne est morte dans un bombardement russe lundi 23 janvier tard dans la soirée. Au moins deux autres personnes sont blessées dans cet immeuble d’habitation.

L’armée russe à l’heure de la reprise en main disciplinaire

Prisons militaires réhabilitées, peines alourdies pour les fortes têtes, efforts sur les uniformes… Face à l’afflux de mobilisés, le commandement tente de remettre de l’ordre dans les troupes. Objectif : redorer l’image de l’armée et préparer les offensives à venir.

Ce qu’il faut savoir à l’aube mardi 24 janvier 2023, 335ᵉ jour de guerre en Ukraine

  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré lundi 23 janvier que des changements seraient effectués à de hauts postes du gouvernement et à des postes régionaux. Le dirigeant a expliqué que certaines décision avaient été prises « aujourd’hui [lundi], d’autres demain » concernant des postes « de différents rangs au sein des ministères et dans d’autres structures du gouvernement central, ainsi que dans les régions et au sein des forces de l’ordre ».
  • Des responsables ukrainiens et russes ont fait état de bombardements, de tirs d’artillerie et d’affrontements le long de la ligne de front dans les régions de Kherson et de Zaporijia, lundi 23 janvier, ainsi que d’« hostilités actives près de Bakhmout et de Soledar », dans l’oblast de Donetsk.
  • Si la Pologne décide de livrer des chars Leopard à l’Ukraine sans l’autorisation de l’Allemagne, Berlin ne s’y opposera pas, a annoncé dimanche 22 janvier la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, dans un entretien accordé à LCI. « J’ai bien compris à quel point ces chars sont importants, nous en sommes pleinement conscients », a ajouté Mme Baerbock, qui s’est récemment rendue à Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine. La Pologne et la Finlande ont proposé de livrer des Leopards qu’ils possèdent, mais ils ont besoin de l’agrément officiel de Berlin en vue d’une réexportation.
  • L’Allemagne dit aussi attendre une demande formelle de la Pologne. « Pour l’instant, la question n’a pas été posée, mais si on nous la posait, nous ne nous y opposerions pas », a précisé la ministre.
  • « La décision dépend de beaucoup de facteurs et est prise à la chancellerie », a insisté de son côté le nouveau ministre de la défense allemand, Boris Pistorius, dans un entretien à la chaîne de télévision ARD, diffusé peu de temps après l’interview d’Annalena Baerbock.
  • Dimanche, le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, est une nouvelle fois monté au créneau, qualifiant d’« inacceptable » le refus de Berlin de fournir des chars lourds Leopard à Kiev. La Pologne a laissé entendre qu’elle pourrait se passer de l’autorisation de l’Allemagne faute de décision de la part de Berlin.
  • « Rien n’est exclu » concernant la livraison de chars Leclerc à l’Ukraine, dit Emmanuel Macron. « Pour ce qui est des Leclerc, j’ai demandé au ministre des armées d’y travailler. Rien n’est exclu et cela s’apprécie, en effet, collectivement », a déclaré dimanche M. Macron lors d’une conférence de presse à Paris en compagnie du chancelier allemand, Olaf Scholz.
  • La guerre a fait 180 000 morts ou blessés dans les rangs russes, 100 000 du côté ukrainien, selon l’armée norvégienne. Le général Eirik Kristoffersen, qui était interrogé par la chaîne TV2, n’a pas précisé sur quelles bases reposaient ces estimations. La Russie et l’Ukraine n’ont pas avancé de bilans fiables de leurs pertes depuis des mois. Mark Milley, chef d’état-major de l’armée américaine, avait avancé en novembre le chiffre de 100 000 morts ou blessés pour la Russie et jugeait que l’Ukraine avait « probablement » subi des pertes équivalentes.
  • La France et l’Allemagne promettent de soutenir l’Ukraine « aussi longtemps » que nécessaire dans un communiqué conjoint, publié dimanche à l’issue d’un conseil des ministres franco-allemand à Paris. Paris et Berlin précisent que leur assistance à l’Ukraine se concentrera notamment sur les domaines militaire et économique.
  • Un haut responsable ministériel ukrainien, soupçonné de détournement de fonds, a été limogé. « Le cabinet des ministres de l’Ukraine ordonne le limogeage de [Vassyl] Lozynkiï comme ministre adjoint du développement des communautés, des territoires et des infrastructures de l’Ukraine », a annoncé dimanche sur Telegram le premier ministre, Denys Chmyhal.
  • Moscou dit progresser vers deux villes de l’oblast de Zaporijia. L’armée russe avance en direction de deux villes situées dans la région administrative (oblast) de Zaporijia (sud de l’Ukraine), où les affrontements avec les troupes de Kiev se sont intensifiés cette semaine, a affirmé dimanche un dirigeant de l’autorité régionale d’occupation installée par Moscou.